Le Bourgmestre Claude Desama nous livre sa pensée dans le Jour du 19 mai : "La ville a un avenir tout à fait solide, mais à condition que les Verviétois aient davantage confiance en eux. C'est un peu le problème."
Malheureusement, on ne gagne pas seul le combat qui mène à développer sa confiance en soi. Un coup de baguette magique ne pourrait y arriver. Deux pistes devraient éveiller chez nos décideurs une réflexion de fond pour aider à promouvoir cette confiance en soi :
-La confiance n'est pas un objectif mais une conséquence. Elle est le résultat et pas une action.
-Un enfant a le sentiment d'être soi avant de parler dès qu'il acquiert le sentiment de permanence vers l'âge de 5 mois. Il garde en mémoire des éléments signifiants qui sont tous rationnels et sociaux. Sans émotions, pas de souvenirs et sans relation(s) pas d'émotions.
Si le Verviétois doit apprendre la confiance en lui, il faut donc conclure qu'elle doit résulter d'une conséquence qui lui aurait permis d'engranger des éléments signifiants.
Eléments qui lui auraient laissé des émotions liés à des relations et des vécus partagés.
On en revient à notre débat, fier d'être verviétois !
Pourtant, on éduque les enfants dès le plus jeune âge et de manière institutionnelle à promouvoir cette confiance en soi.
Dans le décret Missions de l'enseignement, l'article 6 invite à : "Promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves."