ça bouge et ça va bouger à Verviers, mais dans quel sens ?

Extrait du Jour de 11/10/2007.

Le jeu de chaises musicales est-il lancé au PS de Verviers?


Le président du CPAS , Jean-Claude Delville, démissionne du conseil communal. Début d'une vague de remplacements au sein du PS?

La mandature actuelle n'a que dix mois d'existence à Verviers et pourtant, la coalition PS-MR se prépare déjà à quelques changements. Ainsi, le socialiste Jean-Claude Delville, le président du CPAS, a rentré sa lettre de démission du conseil communal. Ce qui ne l'empêchera toutefois pas d'y siéger encore, tout comme au collège communal, ainsi qu'on le lira ci-contre.

Toutefois, il pourrait ainsi être «numériquement» remplacé, sur les bancs du conseil, par la jeune Duygu Celik (22ans), fille de Necati Celik (le directeur du service d'intégration et d'insertion Sima, qui était aussi candidat PS aux dernières élections législatives). Il pourrait aussi s'agir d'un premier pas vers un «renouvellement des cadres» au sein de l'équipe dirigeante du PS à la ville de Verviers. Pour rappel, la fois dernière, seule l'échevine Michelle Dupuis a traversé toute la mandature 2001-2006 du côté socialiste, Michel Reip, André Denis et Julien Mestrez ayant démissionné de leur échevinat en cours de route, alors que Claude Desama a attendu de devoir démissionner du parlement européen pour prêter serment comme bourgmestre, deux mois après la mise en place de la majorité PS-cdH à l'époque.

S'apprête-t-on encore à vivre un tel jeu de chaises musicales dans les troupes socialistes? C'est ce que d'aucuns ne manquent pas de prédire, sur base de la décharge que le bourgmestre Desama a fait signer à ses futurs échevins, avant le début de l'actuelle mandature. Par ce document, ceux-ci acceptent en effet que leur mandat soit remis à la disposition du parti à mi-mandature.

Jean-Claude Delville
et Michelle Dupuis, out?

Deux personnes pourraient en faire les frais: Jean-Claude Delville et Michelle Dupuis.

Jean-Claude Delville, qui démissionne donc du conseil communal, pourrait ainsi, vers la mi-mandature (d'ici deux ans), être incité à se retirer aussi de la présidence du Centre public d'action sociale.

Pour faire place à qui? À Yvon Henry, l'ancien leader Écolo, qui a figuré en 4eposition sur la liste PS au scrutin communal de 2006, ce qui s'est toutefois conclu par un échec électoral cuisant, puisqu'il n'a recueilli que 200voix tout rond, soit beaucoup moins que des socialistes du sérail moins bien placés que lui.

Autre victime potentielle dans le collimateur de Claude Desama: l'échevine de l'Égalité des chances, Michelle Dupuis, dont on se souvient que sa reconduction n'avait déjà tenu qu'à un fil l'an dernier. C'est un secret de Polichinelle que Claude Desama aurait préféré introniser le néophyte Malik Ben Achour, celui-là même qui est à l'origine de l'invalidation par la majorité de la consultation populaire de Vesdre-Avenir.

À l'époque, Michelle Dupuis avait été «sauvée» par son meilleur score électoral (672voix de préférence). Mais sa situation reste précaire. Claude Desama lui-même n'a-t-il d'ailleurs déjà pas assuré que Malik Ben Achour avait «évidemment» l'étoffe d'un échevin?

Franck DESTREBECQ

Citation :

Pour rappel, la fois dernière, seule l'échevine Michelle Dupuis a traversé toute la mandature 2001-2006 du côté socialiste, Michel Reip, André Denis et Julien Mestrez ayant démissionné de leur échevinat en cours de route, alors que Claude Desama a attendu de devoir démissionner du parlement européen

Retenons d'abord ce point en premier lieu ... nous verrons la suite Mais pouquoi ont-ils démisionné ? Cela commence bien ...

L'échevine verviétoise ne semble pas prête à quitter son échevinat. Loin de là. Elle a encore bien des dossiers sur le feu.

Voir l'article du jour le courrier.


http://www.votrejournal.be/article/regions/provliege/infoslg/michele_dupuis_nentend_pas_raccrocher_les_gants/48989.aspx

Rien d'extraordinaire.

Presque toutes les majorités font comme cela. C'est encore une aberration du decret Courrard. Cela permet simplement de faire "monter" un conseiller de plus. Le président du CPAS démissionne, mais siège toujours avec à une voix délibérative, et est remplacé par un Xième conseiller commual du même parti.

Si le président du CPAS doit démissionner (affairisme par exemple) et qu'il est remplacé par un président d'un autre parti, le parti initial ne perd pas de sièges au conseil communal !

Vous me suivez...