OUTLET MALL EN FAILLITE

Le dernier bilan comptable de l'AOC le démontre, le complexe de magasins d'usine est en faillite.

Fin d''année difficile pour la directrice.

Déboutée dans sa procédure de référé.
Trainée en justice par les marques haut de gamme.
Compte de résultat 2008 déficitaire de 16 millions euros.
Nouvelle loi sur les implantations commerciale votée a Parlement alors qu'elle espérait une abrogation pure et simple.


Et si on passait à autre chose sur ce site ?

qui a des idées ?

Tout d'abord, bienvenue à Miroule.

Je vais répondre à vos deux posts (celui-ci et celui concernant Equilis) en un car les cas sont à mon sens, similaires.

Tout d'abord, des idées pour le site de l'Outlet, il y en existe déjà quelque-unes: école de cirque, musée du chocolat, et même FI qui y serait mieux à sa place d'un point de vue de la mobilité et du fait qu'il s'agit d'une galerie commerciale autarcique et non d'une revitalisation des commerces du centre ville.

Ce que ces échecs démontrent, c'est qu'il y a un collège communal en place, qu'un édile a planté son drapeau au milieu du bac à sable et que si on ne marche pas avec sa bande, on n'a pas le droit de franchir les limites de son territoire qu'on apporte de bonnes idées ou non.
Regardez qui sont les plus malins: ceux qui n'ont pas affronté le pouvoir, les promoteurs qui ont brossé le chef dans le sens du poil. Ils sont même encore plus malins, puisqu'ils arrivent à lui faire croire que c'est lui qui décide !
On est toujours le con ou la marionnette de quelqu'un, il y en a qui semblent l'avoir oublié...

C'est vrai, PhG, bienvenue à Miroule!

Bon, je vais donc vous accueillir chaleureusement en vous disant que vous êtes totalement à côté de la plaque avec votre interprétation de la situation bilantaire de l'AOC.

1. Règle générale, ce n'est pas parce qu'une entreprise enregistre des pertes même permanentes qu'elle est nécessairement déclarée en faillite. Une entreprise, ça peut se recapitaliser par toute une série de mécanismes.

2. L'AOC fait partie d'un groupe international (Comer) qui n'a pas qu'une seule unité d'exploitation. Ce qui signifie que si le déficit causé par une filiale est compensé par le bénéfice des autres filiales, le bilan général du groupe est positif et il n'y a donc pas lieu de parler de faillite.

3. Il est fréquent qu'une entreprise-mère crée des filiales sans aucun but de rentabilité. Les raisons peuvent en être multiples et en sont toujours stratégiques. Optimiser la fiscalité, obtenir un financement lié à la création d'une entreprise, éviter le cap fatidique des 50 travailleurs qui induit automatiquement l'arrivée des sacs poubelles rouges-verts-bleus des syndicats, ne pas mettre tout ses oeufs dans le même panier et répartir certaines activités sur diverses entreprises afin d'éviter une faillite générale de tout le groupe en cas de coup dur n'en sont que quelques exemples.

4. Si j'applique vos règles (enfin, s'il y en a), on peut tout à fait tirer le même constat du bilan des "Rives de Verviers", filiale de FI, qui depuis sa création accumule les pertes et serait, selon votre théorie, également en faillite.

Ils sont déjà en faillite intellectuelle et conceptuelle...
Vous avez vu les panneaux le long de la patinoire qui représentent la dernière mouture du projet? Affligeant d'absence esthétique ! On dirait l'architecture de la galerie des 2 places avec un peu plus de grands vitrages parce que c'est à la mode (ou qu'il faut sauver une filiale de Saint-Gobain d'une hypothétique faillite). On s'ra pas gâtés, moi j'vous l'dit !

Fed, Je maîtrise il est vrai bien mal la comptabilité analytique et j'entends vos explications.

Mais la différence entre AOC et FI n'est-elle pas que l'AOC est en activité et présente des comptes d'exploitations déficitaires tandis que FI est loin d'être en exploitation puisque l'affaire est loin d'être construite, inaugurée et à fortiori exploitée. FI ne génère pas de chiffre d'affaire sur Verviers, bien l'AOC.


Par ailleurs j'inspire mon commentaire de l'article de La Meuse. Quid de ce tranfert de poste d'actif " terrain et construction en " stock". Quel est votre avis ?

Pas vu l'article de La Meuse (je ne suis pas un grand fan de ce journal) et je dois dire que je n'ai pas analysé leur bilan non plus ... J'essaie de vous en dire un peu plus dès que possible.

Fed,

Depuis le 23 décembre,et tout ces excès avez-vous enfin pu piocher le Bilan de l'AOC?

Merci.

Nope, je dois dire qu'à la fois je n'ai pas eu beaucoup de temps et que bien honnêtement, j'ai surtout oublié cette histoire de bilan. Dès que possible ...

Juste pour gagner du temps, avez-vous le n° d'entreprise de l'AOC? En plus, la BNB semble un peu ramer cette après-midi ...

Allez, je tiens le pari ... On s'amuse à faire l'apologie des nouveaux centres, des nouveaux commerces qui ne durent que le temps d'une rose ... et si on parlait des vieux commerces qui marchent, qui ne font pas faillite ... Tiens, une question ... quel est le plus vieux commerce de Verviers? (je vous avoue que je n'ai pas la réponse, c'est juste une curiosité et le corolaire à l'apologie des nouveaux machins qui croulent)

Et puis, si on fait de la pub pour le plus vieux commerce de Verviers, on lui rendrait une vie de plus non?

Le plus ancien commerce de Verviers?
C'est pas la vieille édentée qui taille des pipes à 5 euros dans le quartier de l'abattoir?

La quincaillerie Conradt à Ensival est une belle "success story" comme on dit maintenant. Depuis 1856 dit leur publicité....

La "cigarerie" Maron et ses gommes au vin ?

y avait pas une rubrique Trivial Pursuit quelque part sur le forum?

Excellent, lecadre. Votre message et votre question seraient une excellente base de départ pour faire une enquête sur la perception qu'ont les verviétois de leur ville.

Incroyable chez Maron! Madame Maron (la fille) connaissait tous ses clients par leur prénom. Et dieu sait si elle a vu défiler des élèves des écoles avoisinantes! Je vais y retourner un jour pour voir si elle se rappelle de mon prénom. Ca fait bien 10 ans que je n'y ai plus été!

Que de souvenirs! Surtout le distributeur de chewing-gum à pièces sur la devanture de la boutique. Il donnait normalement 5 petites boules de chewing gum. Mais si on tournait lentement en secouant un peu l'appareil, on parvenait parfois à en avoir plus du double! Un vrai sport! Record personnel à 12, mais je sais que certains ont fait monter les enchères à 16! Et j'aime bien vous dire que quand Madame Maron (la matriarche) sortait pour nous engueuler, ce n'était pas triste!

Ce qu'il y a de formidable, c'est que le lendemain, on retournait acheter nos idiotes, superflues, mais tellement rassurantes cigarettes d'ados, et qu'elle avait tout oublié! Ca fait aussi partie du sens commercial!

La quincaillerie rue Spintay? Le café le Dôme au coin de la rue du Martyr?

"Au Printemps" ?

wwrraaaffff, trop cool, mdr.

"Les filles sont si joliiiiiiiiiiiiiies!!!" Il est là le préjudice causé par la fermeture du Printemps plutôt que par la friche pourrie qu'il laisse. C'est que maintenant, vu qu'il n'y avait que grâce au Printemps que les "filles sont si joliiiiiiiiiiiiies", maintenant, on n'a plus droit qu'à des boudins d'apéritif. Pauvre de nous, mâles primaires!!!

Parlez pour vous!
Il y en a qui n'ont que le boudin et pas l'apéritif et d'autres qui doivent se contenter d'apéritifs pour oublier qu'ils ne savent même pas ramener un boudin

Excusez-moi, mais les vieilles édentées, ce n'est pas trop mon truc ...

Hé, j'ai pas dit que j'étais friand (au fromage hahaha)

... pourrait bien être en effet une quincaillerie, mais laquelle??? Il y a aussi celle à côté de Sainte Claire, sans citer de noms ... Je me renseigne sur le plus vieux commerce ... j'enquête ...

Chez Maron, ... c'est vieux aussi ... en tout cas aussi vieux que quand j'allais à St Michel ... Moi j'avais un autre truc pour obtenir des Chewing gum gratos ... mais je me suis confessé depuis ... c'est pardonné ...

Fed a écrit:

Excellent, lecadre. Votre message et votre question seraient une excellente base de départ pour faire une enquête sur la perception qu'ont les verviétois de leur ville.

Incroyable chez Maron! Madame Maron (la fille) connaissait tous ses clients par leur prénom. Et dieu sait si elle a vu défiler des élèves des écoles avoisinantes! Je vais y retourner un jour pour voir si elle se rappelle de mon prénom. Ca fait bien 10 ans que je n'y ai plus été!

Que de souvenirs! Surtout le distributeur de chewing-gum à pièces sur la devanture de la boutique. Il donnait normalement 5 petites boules de chewing gum. Mais si on tournait lentement en secouant un peu l'appareil, on parvenait parfois à en avoir plus du double! Un vrai sport! Record personnel à 12, mais je sais que certains ont fait monter les enchères à 16! Et j'aime bien vous dire que quand Madame Maron (la matriarche) sortait pour nous engueuler, ce n'était pas triste!

Ce qu'il y a de formidable, c'est que le lendemain, on retournait acheter nos idiotes, superflues, mais tellement rassurantes cigarettes d'ados, et qu'elle avait tout oublié! Ca fait aussi partie du sens commercial!

La quincaillerie rue Spintay? Le café le Dôme au coin de la rue du Martyr?